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Service régional vaudois de transfusion sanguine | Avant-propos du médecin chef de Service
Je relis les rapports annuels de ces dernières années et reprends
les textes que j’avais rédigés. Un sentiment de nostalgie m’as-
saille. Ces quelques lignes du médecin chef de service sont géné-
ralement utilisées pour résumer une année d’activité, remercier
les donneurs, les collaborateurs, les membres du Conseil de
Fondation. Ces lignes restent dans les archives ; les documents
prennent la poussière : ils peuvent aussi être considérés comme
des témoignages de ce qui a été réalisé - étranges reliques que
sont ces rapports annuels…
Ces textes, figurant dans différents rapports annuels sont source
de questionnements : à qui les adresse-t-on, qui les lira, qu’en
restera-t-il ? Certainement des traces sous forme de documents
papiers déposés sur des étagères poussiéreuses de quelques in-
dividus conservateurs et un peu obsessionnels et bien évidem-
ment sous forme électronique caractérisée par une extension
*.pdf, enfouie dans les méandres obscurs du Web.
Réellement, je pense qu’il n’en reste strictement rien dans la mé-
moire des individus (heureusement), car dans un contexte de rap-
port d’activité, ce sont souvent les mêmes mots qui se répètent…
Quelques idées couchées sur le papier. Souvent; il s’agit d’un
simple résumé de ce qui s’est écoulé durant l’année passée sous
revue : toujours ; des pensées originales et des idées novatrices :
jamais… Alors, que reste-t-il ? Pour le soussigné, auteur de ces
petits textes annuels, un privilège. Au travers de ces liminaires,
j’ai pu partager mon enthousiasme et mes préoccupations, no-
tamment en ce qui concerne les objectifs stratégiques nationaux,
la vision de la recherche et du développement, la place de l’ensei-
gnement et de la transmission des savoirs. J’ai pu décrire mes
inquiétudes face à la nécessité d’assurer une relève médicale de
qualité. Dans ces quelques pages noircies à l’encre des impri-
mantes, j’ai pu décrire l’évolution de nos métiers, les modifica-
tions (voir les dérives) sécuritaires et les progrès technologiques.
En particulier, le rôle du service régional vaudois de transfusion
sanguine (SRTS VD) a été décrit lors de l’introduction de l’inacti-
vation des pathogènes, technologie qui a été introduite de manière
systématique, par l’ensemble des services de transfusion suisses,
dès janvier 2011.